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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 08:00

 

Et c'est tant mieux pour eux.

 

Encore une petite découverte littéraire, légère mais pas tant que ça finalement.

 

J'ai lu ce livre sans rechigner, déjà attirée par la couverture qui m'a fait sourire (mon oeil se dirige en premier lieu vers des couvertures attractives par leurs couleurs et les photos) (c'est peut être ridicule mais c'est comme ça).

 

 

 

 

Tout juste relookée, Julia, à la veille de ses quarante ans, éprouve le besoin d'échapper à sa vie de femme mariée, de mère, de caissièere et saute dans le premier train pour Toulouse.

Elle y croise d'étranges passagers : Colette, la vieille dame amoureuse de deux hommes; Germinal, le contrôleur anarchiste; Jean Pierre, l'éternel dragueur; une formation de choristes rock'n roll...

Et Vincent, spécialiste des bestiaires médievaux.

"Les poissons ne connaissent pas l'adultère", écrit l'un des auteurs qu'étudie Vincent.

Mais les héros de ce magnifique Paris-Toulouse ne sont que des humains...

Dans ce voyage de toutes les fantaisies, Julia va tenter de renouer avec une vie plus juste, plus légère, plus libre.

 

 

 

Carl Aderhold est né en 1963 à Decazeville, dans l’Aveyron.

Fils de comédien, il a suivi des études d’histoire et a plus particulièrement étudié la littérature du XVIIIe siècle.

Directeur éditorial chez Larousse, il est l’auteur de Mort aux cons, son premier roman.

Carl Aderhold vit aujourd’hui à Paris.

 

J'ai bien aimé ce livre, parce que par moments, j'ai envie de faire comme Julia : monter dans un train, tout quitter, et rêver.
Et j'ai bien envie de lire Mort aux cons, parce que rien que le titre, ça me parle.
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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 08:00

 

A ne pas confondre avec mysogine, ce que je ne suis pas.

 

En fait j'ai entendu une chronique d'Ariel Wizman, sur Canal Plus hier midi, qui parlait de ça.

 

Et j'ai complétement adhéré.

 


 

Qu'est ce que ça veut dire?

 

Quand on est misophobe, on ne supporte pas:

 

- les bruits de bouche que font les gens (en mangeant, en déglutissant, etc...)

- les craquements des phalanges,

 

et autres joyeusetés en tout genre (des bruits souvent inoffensifs, mais qui agacent).

 

Plus je grandis (c'est plus joli que plus je vieillis), je supporte de moins en moins les bruits que font les gens, irrespectueux des autres.

 

Par exemple hier matin, en siegeant au conseil de prud'hommes, j'ai été particulièrement incommodée par des personnes qui faisaient claquer la porte extérieure, ou qui parlaient fort dans le hall.

 

Présidant un bureau de jugement, j'ai failli me lever pour aller les gronder (faut dire qu'en ce moment, je suis plutôt à fleur de peau).

 

On n'arrivait à peine à entendre la plaidoirie d'un des avocats devant nous.

 

Et que dire de l'avocat de la partie adverse qui  soupirait, qui ne tenait pas sur son siège, qui s'étendait comme s'il venait de se réveiller.

 

J'étais à deux doigts de demander une suspension de séance pour demander à ce monsieur d'aller faire un tour dehors et de revenir quand il se serait assagi.

 

Je sais, je deviens intolérante.

 

Et je crains d'avoir de moins en moins de patience.

 

Et de devenir une vieille conne.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 08:00

 

Ces derniers jours, on a beaucoup entendu parler du 10e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats Unis

 

Mercredi dernier, j'ai regardé une émission sur France 3, très intéressante, qui avait pour objectif de rappeler ces instants douloureux.

 

J'ai regardé, et j'ai été très émue.

 

 

Je ne connais personne pourtant, qui est décédée lors de ces attentats, mais les témoignages des familles, 10 ans après, étaient poignants (je suis très empathique).

 

Alors, comme beaucoup, j'ai repensé où j'étais et ce que je faisais le 11 septembre 2001.

 

J'étais au bureau, la radio en bruit de fond.

 

Jusquà ce que j'entende qu'un avion avait percuté une des deux tours.

 

C'était l'après-midi, et je pensais à un canular.

 

J'ai mis le son plus fort, je suis passé sur une station nationale, et j'ai compris.

 

Rentrant chez moi, j'ai allumé la télé, et je suis restée devant, hébétée, une bonne partie de la nuit.

 

Cela paraissait irréel, et tellement effroyable.

 

Et pourtant, 10 ans plus tard, je n'ai pas oublié.

 

 

 

Et vous, vous faisiez quoi le 11 septembre 2001?

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 08:00

 

 

 

Bon, d'accord, quand je dis "rencontré", j'exagère (à peine).

 

 

 

Il n'était même pas mon voisin (c'était le parrain mon voisin).

 

Je suis allée à un Café Littéraire, organisé dans une surperbe brasserie de ma ville (merci Steph pour l'info).

 

Plusieurs soirées sont prévues, dans le cadre du 10e anniversaire du salon du livre "les mots Doubs"qui aura lieu à la fin du mois de septembre.

 

C'était bien.

 

Vraiment il me plait bien, FOG (en plus on peut raccourcir son nom, c'est chouette).

 

Je me suis bien retrouvée dans ses propos, ses points de vue.

 

Après avoir évoqué ses deux derniers livres (Un très grand amour et M. le Président), il a parlé d'un de ses livres que je ne connaissais pas (l'américain), où il parle de ses relations (conflictuelles) avec son père (j'ai envie de le lire, ça va me parler, ça).

 

Après une heure et demie d'écoute, nous sommes allés manger un petit morceau (on a juste poser nos fesses sur des fauteuils à l'extérieur).

 

Il régnait une certaine douceur de vivre, pour une dernière soirée de l'année en plein air.

 

Je suis rentrée à pied, flanant un peu, respirant ce bon air frais (j'ai croisé une femme très enceinte, avec un chien laisse, et qui lisait un livre (elle, pas le chien), ça m'a paru bizarre).

 

Et j'ai pris une nouvelle résolution (revoir FOG, j'aimerais bien, mais c'est illusoire, même s'il a dit qu'il reviendrait dans ma ville) (fayot).

 

Celle de sortir une fois par semaine, de chez moi.

 

Pour me changer les idées, pour rencontrer des êtres vivants (et pas dans mon écran télé), et rentrer en baillant de contentement.

 

Merci le parrain pour cette soirée sympa.

 

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 08:00

 

 

Voici encore un petit bijou littéraire.

 

Un peu dubitative au départ (je ne joue pas aux échecs, je craignais de trouver ça chiant).

 

Que nenni.

 

 

 

Le titre Le Joueur d’échec correspond bien à l’histoire : il raconte l’histoire d’un champion de Mondial d’échecs qui se mesure à un exilé autrichien, le Docteur B.

Celui-ci fut emprisonné pendant la seconde guerre mondiale dans une prison. Il réussit à voler à un officier un manuel d’échecs qu’il lut dans sa cellule.

Il apprit à jouer aux Échecs sans table, jouant mentalement, seul et imaginant son échiquier.

Lors de sa libération, il monte sur un paquebot où il rencontre le narrateur et le célèbre Czentovic qu’il bat.

Mais le champion veut sa revanche Mr B devient fou à la fin.

Heureusement, le narrateur intervient pour l’arrêter et Mr B s’en va…

 

 

J'ai beaucoup aimé ce livre (merci le parrain de me l'avoir prêté).

Ce qui m'a le plus interpellé, c'est la capacité mentale et imaginaire d'un humain, lors d'une détention.

 

J'en ai lu un autre depuis, du même auteur (j'en parlerai bientôt).

Stephan Zweig dissèque la pensée humaine d'une manière fine et nous pousse à réflechir sur nous mêmes.

 

 

 

 

Stefan Zweig, né le 28 novembre 1881 à Vienne, en Autriche-Hongrie, et mort le 22 février 1942 à Petropolis au Brésil (il s'est suicidé).

Il est un écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien.

 

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 08:00

 

 

 

 

Une bonne résolution est faite pour ne pas être tenue, c'est bien connu (et en plus ça rime).

 

 

 

 

 

Alors, je pourrais en choisir une (voire plus), à appliquer à la rentrée, parmi celles là:

 

- arrêter de fumer,

- zapper quand DSK apparait sur mon écran télé,

- me mettre au régime,

- apprendre le chinois (ben quoi?),

- ne plus m'énerver après mon père,

- etc,

 

Et comme je suis une fille assez lucide (parfois cynique), j'ai choisi une résolution pas compliquée, qui me fera le plus grand bien à tout niveau (humeur, efficacité, teint frais...)

 

Laquelle?

 

Dormir plus.

 

Ou plutôt me coucher plus tôt (tient, chouette phrase).

 

Déjà, la météo actuelle et le fait que les jours racourcissent devraient ma faciliter la tâche.

 

Ensuite, j'ai de bons livres à lire; donc je devrais regagner ma couche sans trop de grimaces.

 

Et pis, quand le réveil sonnera le lendemain, je serai quitte de penser à louer une grue pour sortir de mon lit.

 

Merci pour vos encouragements. par avance.

 

 

Et vous, c'est quoi votre résolution pour la rentrée?

 

 

 

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 08:00

 

 

 

 

Il est question aujourd'hui de parler de morale (je suis à fond sur le thème).

 

Ainsi, les élèves de classe primaire, auront des cours de morale, dès la rentrée prochaine.

 

Qu'est ce que c'est?

 

Des cours pour apprendre le respect, la politesse, le courage, etc...

 

En gros, ce qui doit être enseigné par les parents.

 

 

 

Alors certains s'insurgent en prétextant que ce n'est pas à l'école d'enseigner la morale.

 

Et que des cours d'instruction civique existent déjà.

 

 

Alors, au risque de passer pour une réac, une vieille fille psychorigide, je donne mon avis sur la question (et même si on ne me le demande pas).

 

Je n'ai aucune objection à ce que les enfants aient ce type d'enseignement.

 

D'abord parce que si on en arrive là, c'est que malheureusement il existe des carences chez certains parents.

 

Ensuite, quelques leçons supplémentaires, données par la maitresse, risquent d'être bien prises (sans doute plus facilement qu'avec les parents).

 

Enfin, comme on dit, l'abondance de biens ne nuit pas.

 

Et si certains enfants arrivent à assimiler les bonnes manières, le bon comportement, les bonnes attitudes grâce à ces leçons (ou en tout cas grâce à cet appui), je n'y vois aucun inconvénient.

 

Ce qui me dérange, c'est que ces dispositions sont prises par nos dirigeants, qui ne sont pas des exemples de moralité.

 

C'est le moins que l'on puisse dire.

 

 

 

 

 

 

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 22:18

 

Vous avez sans doute appris que Steve Jobs avait démissionné de son poste de Directeur Général d'Apple.

 

 

"Au conseil des directeurs d'Apple et à la communauté Apple
J'ai toujours dit que si jamais je venais à ne plus être en mesure d'assumer mes fonctions et obligations en tant que directeur général d'Apple, je serais le premier à vous le faire savoir. Malheureusement, ce jour est arrivé.
Par la présente, je démissionne de mon poste de directeur général d'Apple.

J'aimerais servir, si cela convient au conseil, comme président du conseil, directeur et employé d'Apple.
Pour ce qui est de mon successeur, je recommande fortement que nous exécutions notre plan de succession et désignions Tim Cook comme directeur général d'Apple.

 


Je crois que les jours les plus brillants et les plus innovants d'Apple sont à venir. Et je suis impatient d'observer et de contribuer à son succès dans un nouveau rôle.

  


Je me suis fait d'excellents amis chez Apple et je vous remercie tous pour toutes les années durant lesquelles il m'a été permis de travailler avec vous."

  

La maladie prend le dessus, et il a l'humilité de quitter son poste.

     

 

 

Je ne connais pas Steve Jobs, et je ne suis pas actionnaire chez Apple.

 

J'ai néanmoins de la peine pour cet homme, ce qu'il a accompli professionnellement, et l'élégance de sa réverence.

 

J'en connais un autre qui a démissionné, en disant qu'il avait fait une "erreur", et en se faisant ovationné par ses anciens collaborateurs...sans aucune humilité.

 

Il parait qu'une petite fête à Sarcelles se prépare pour fêter son retour.

 

Quelque chose de simple, entre amis (ça m'énerve).

 

Pas sûr que Steve Job ait le même traitement pour sa démission (et c'est là son élégance).

 

Pourtant.

 

 

PS : je n'ai pas d'aspiration voyeuriste, mais la photo de Steve Jobs malade, en fin de vie avec ce regard dans le lointain m'a touché.

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 08:00

 

 

 

 

Encore une lecture de vacances.

 

Certes un peu sombre; mais terriblement prenant.

 

Ce dont il s'agit :

 

 

 

Chaque jour, Mathilde prend la ligne 9, puis la ligne 1, puis le RER D jusqu'au Vert de maisons.

Chaque jour, elle effectue les mêmes gestes, emprunte les mêmes couloirs de correspondance, monte dans les mêmes trains.

Chaque jour, elle pointe, à la même heure, dans une entreprise où on ne l'attend plus.

Car depuis quelques mois, sans que rien n'ai été dit, sans raison objective, Mathilde n'a plus rien à faire.

Alors, elle laisse couler les heures. Ces heures dont elle ne parle pas, qu'elle cache à ses amis, à sa famille, ces heures dont elle a honte.

 

Thibault travaille pour les Urgences Médicales de Paris.

Chaque jour, il monte dans sa voiture, se rend aux adresses que le standard lui indique.

Dans cette ville qui ne lui épargne rien, il est coincé dans un embouteillage, attend derrière un camion, cherche une place.

Ici ou là, chaque jour, des gens l'attendent qui parfois ne verront que lui. Thibault connaît mieux que quiconque les petites maladies et les  grands désastres, la vitesse de la ville et l'immense solitude qu'elle abrite.

 

 

Mathilde et Thibault ne se connaissent pas.

Ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions.

Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser.

Un jour de mai.

Autour d'eux, la ville se presse, se tend, jamais ne s'arrête. Autour d'eux s'agite un monde privé de douceur.

 

C'est un livre vibrant sur l'indifférence et l'épisode du harcèlement en est une saisissante démonstration où les salariés, témoins, se taisent.

Sur la solitude aussi, car les deux personnages se croisent mais la ville avec son lot d'anonymat et d'égoïsme métallique empêchera toute rencontre salvatrice.

 

 Les heures souterraines nous interpellent et nous dérangent car elles nous démontrent que le vie n'est pas un long fleuve tranquille. Et que chacun y a sa part de responsabilité.

 

 

J'avais déjà bien aimé "Les jolis garçons" de Delphine Vigan, et j'ai bien aimé celui là aussi.

 

 

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 08:00

 

 

 

La bonne nouvelle avec la rentrée, c'est que je guette le catalogue IKEA dans ma boite aux lettres.

 

 

 

 

 

Certains attendent les catalogues de jouets (ne soyez pas impatients, dans un mois ils seront là); moi c'est le catalogue IKEA.

 

Et je prends un réel plaisir à feuilleter les pages, et imaginer quels achats je pourrais faire.

 

Sauf que.

 

Les achats je les ai déjà faits, il n'y a pas si longtemps quand j'ai emmenagé dans mon nouvel appartement.

 

J'aimerais tellement être de nouveau dans cette quête, cette recherche de beau produit pour embellir mon chez moi.

 

J'ai pourtant bien rusé (mon porte monnaie m'a bien aidé), je n'ai pas tout acheté en même temps.

 

Et au fil des mois et des années, j'ai toujours ce petit pincement de plaisir quand un joli meuble, ou une jolie déco se placent au bon endroit (j'ai besoin d'un 2e canapé pour mettre dans mon bureau).

 

 

C'est toujours un réel enthousiasme d'aller dans un magazin IKEA; tout y est bien pensé pour moi (et trouver des lits pour GRANDES personnes me ravit) (sacrés suédois).

 

Un peu comme quand je trouve un pantalon avec la bonne longueur de jambes.

 

Sur ce, je vais encore feuilleter ce catalogue dans les jours prochains, c'est certain.

 

Et penser à la prochaine fois où je mangerai des boulettes de viande avec des frites, avant de remplir mon caddie de bougies parfumés et autres achats futiles mais ô combien nécessaires.

 

Les nouveautés Ikea 2012 annoncent la couleur

 

Enjoy.

 

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