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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 08:00

 

 

J'avais acheté ce livre cet été, pensant que je plongerais dedans à pieds joints.

 

Je l'ai mis de côté (j'avais déjà tellement de trucs lire, et de choses à ne pas faire).

 

 

Je l'ai repris il y a quelques semaines.

 

La lecture de ce livre a été ardue, parce que le sujet traité était bouleversant (je comprends mieux pourquoi instinctivement, cet été, je l'avais délaissé, c'était en fait incompatible avec un temps d'été qui se veut plus léger et plus gai).

 

Je ne l'ai pourtant pas délaissé, car j'espérais qu'à la fin, les émotions et le chagrin retranscris, s'apaiseraient.

 

Le résumé :

 

Une nuit, au large de la Nouvelle-Écosse, un avion rempli de passagers chute brusquement et sombre dans l'océan.

Kevin et Douglas, retirés depuis dix ans sur Trachis Island, où ils tiennent un hôtel, sont témoins du drame. Alors que l'on recherche les corps dans l'espoir de retrouver des survivants, les proches des victimes sont hébergés chez eux.

Venant tous d'horizons très différents, ils vont peu à peu former une communauté singulière, née de leur solidarité face au deuil.

Deux Taïwanais, ayant perdu leur fille, font des offrandes à son fantôme.

Un musicien bulgare joue du piano, en souvenir de sa femme violoncelliste.

Deux adolescents hollandais affrontent la rage au coeur la disparition de leurs parents.

Un exilé iranien récite des poèmes persans pour pleurer sa petite-nièce.

Mais le coeur du livre, c'est Ana, spécialiste de la migration des oiseaux, dont le mari, lui-même ornithologue, est une des victimes du crash.

Renouant avec la mythologie (Icare est là, en filigrane, mais aussi Ceyx et Alcyone, couple transformé par les dieux en oiseaux), Brad Kessler nous entraîne avec une empathie profonde et contagieuse dans l'histoire d'Ana, son bonheur passé, l'infini chagrin de la perte, puis, petit à petit, le retour à la vie, malgré la tragédie.

 


Ce pourrait être un terrible mélo, or Hôtel des adieux est tout le contraire : une ode à la nature (les paysages décrits sont beaux à couper le souffle) et à la musique, un hymne à la vie, à la solidarité. S'inspirant d'une tragédie réelle, celle du crash de l'avion Swissair du 2 septembre 1998, en Atlantique nord, ce roman est une grande aventure humaine.

La force de ses personnages, la justesse de ses sentiments, la pudeur de son écriture nous habitent longtemps après qu'on a refermé le livre.

 

 

Brad Kessler:
 
Brad Kessler vit à Sandgate (Vermont, États-Unis) (avec une chèvre apparemment).
Il a enseigné à la New School University ainsi qu'à la faculté Antioch de Los Angeles.
Régulièrement publié dans le New Yorker, le New York Times Magazine et l'hebdomadaire The Nation, auteur réputé de livres pour enfants (il a reçu de nombreux prix de littérature jeunesse), il a écrit deux romans pour adultes avant Hôtel des adieux, son premier livre traduit en français, recompensé par le Dayton Literary Peace Prize, Rome Prize et le Whiting Prize.

 

 

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 08:00

 

 

 

mot.jpg

 

L'autre jour, en discutant avec une copine, elle me parlait de la difficulté de sa fille (qui est en 1ere), de faire des efforts pour comprendre des mots.

 

Sa fille ne connaissait pas un mot et a demandé la signification à sa mère.

 

Sa mère, ma copine donc, lui dit d'aller regarder dans le dico, puisqu'elle même ne le connaissait pas.

 

La fille a rechigné, et ma copine, pour sa culture personnelle, a ouvert le fameux dictionnaire.

 

Et sa fille, lui a demandé de lui donner la définition, ayant la flemme de le faire elle même.

 

Quand ma copine m'a parlé du mot en question, je me suis sentie toute coconne.

 

Parce que je n'en connaissais pas la définition.

 

Alors j'ai décidé de regarder dans mon dictionnaire (après avoir fini notre conversation, je ne voulais pas avouer mon ignorance).

 

 

Et comme je suis partageuse, je vous livre ce mot : allégorique.

 

Voilà, c'est fait.

 

Vous connaissez la définition?

 

Pour les moins chanceuses, je vous la donne : relatif à une allégorie.

 

Nous voilà bien avancés.

 

Qu'est ce qu'une allégorie?

 

C'est une description métaphorique, une oeuvre utilisant des métaphores.

 

Nous voilà bien avancés.

 

Qu'est ce qu'une métaphore?

 

C'est une figure qui consiste à modifier le sens à un mot en lui attribuant une signification par comparaison sous-entendue.

 

Nous voilà bien avancés.

 

 

Pas facile de replacer ce mot dans une discussion, nan? (à part pour ceux et celles qui ont des discussions à haut niveau intellectuel, ce qui n'est pas mon cas).

 

Voilà, vous vous coucherez moins sot(te) ce soir, ne me remerciez pas, c'est cadeau.

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 08:00

 

Lors de mes passages chez mes parents (c'est à dire souvent), un de mes (seuls) plaisirs est de me plonger dans la lecture (surtout avant de dormir).

 

Comme je n'ai pas toujours la tête sur les épaules, et l'esprit au bon endroit, une des dernières fois, j'avais oublié mon bouquin en cours.

 

Alors, j'ai fureté sur les étagères paternelles, et j'ai trouvé un livre intitulé : Pourquoi le ciel est bleu?

 

 

Autant dire que mon oeil a été attiré.

 

Alors j'ai commencé ma lecture...et je n'ai pas lâché l'affaire jusqu'à la fin.

 

Non pas que le genre relève d'un thriller prenant, ou d'un mystère à élucider, mais cette histoire familiale m'a touchée.

 

Parce que j'y ai retrouvé un peu de la mienne, avec des aïeuls ayant vécu à une époque pas si lointaine, à la campagne et dans la sueur.

 

Julien Signol, mon grand-père paternel, ne sut jamais lire ni écrire, et moi, son petit-fils, je suis devenu écrivain.

Grâce à lui bien sûr, grâce à mes parents, à leur travail, à leur courage, à tout ce qu'ils m'ont légué.

Et pourtant, il a fallu plus de quarante ans à Julien pour oser poser à son fils la question à laquelle sa mère avait répondu par une gifle cruelle quand il avait sept ans : "Pourquoi le ciel est bleu ?"

Il en était resté meurtri, comprenant vaguement que l'enfant d'une domestique, veuve de surcroît, n'avait pas le droit de lever la tête vers le ciel.

Cette scène ne s'est pas déroulée au XVIIIe siècle, mais à l'orée du XXe...

Les hommes souffrent, luttent, pour que leurs enfants vivent mieux qu'eux. Julien en est un humble exemple : en échappant à un destin écrit d'avance, il a réussi à conquérir sa dignité, à offrir à ses fils tout ce qui lui avait manqué. N'est-ce pas encore aujourd'hui, malgré les différences de modes de vie, le but de tous les hommes et de toutes les femmes dans un combat qui demeure et demeurera toujours le même ?

 

J'ai pensé à mon arrière grand père Joseph, qui durant la guerre est rentré en permission; s'approchant de son village, il s'aperçut qu'il y avait du monde à l'église.

 

En arrivant chez lui, il apprit qu'à ce moment même, avait lieu les obsèques de sa femme, décédée en mettant au monde son 5e fils....

 

C'était en 1916.

 

L'auteur de livre est Christian Signol, auteur connu pour raconter des histoires de ce genre (que mes parents adorent).

 

 

J'ai donc emprunté d'autres livres de lui, dans la bibliothèque familiale...

 

Je vous raconterai.

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 08:00

 

 

 

Vendredi soir, je suis allée au ciné.

 

Quelle bonne idée, surtout pour film que j'ai vu.

 

 

Parce que c'était un très bon moment, emprunt de rires malgré le sujet assez lourd, lié à l'handicap.

 

Les acteurs principaux (Omar Sy et François Cluzet), sont remarquables.

 

Et le nombre d'entrées, très important jusque là, fait penser que le bouche à oreille (ainsi que la promo), fonctionne à merveille.

 

 

C'est mérité.

 

Alors je n'ai qu'un conseil à vous donner : allez-y!

 

 

Je parie qu'il y aura du César dans l'air, en 2012 (avec Joeystarr, si Omar a un César aussi, quelle belle brochette!).

 

Allez-y, les enfants, allez-y (comme dirait J.Pierre Coffe, pour tout autre chose).

 

 

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 08:00

 

 

 

 

...rien de tel qu'un bon morceau de musique.

 

Enfin bon morceau, ça dépend des goûts.

 

Et là, c'est pas de la grande virtuosité, mais ça fonctionne à chaque fois.

 

Certainement la patte de David Guetta, et c'est parti pour se secouer le popotin!

 

Ne vous gênez pas, c'est par là:

 

 

 

En plus, il parait que les BEP vont se séparer pour poursuivre des carrières solo...(j'ai des infos).

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 08:00

 

 

 

La semaine dernière, ma copine Steph m'a proposé d'aller au ciné avec elle.

 

C'est très rare que l'on y aille ensemble (Steph a des obligations familiales qui me sont étrangères).

 

Alors, bien que je sois sur les rotules, je ne pouvais pas refuser une telle proposition (si quelqu'un qui m'est cher me demande de passer du bon temps avec moi, je suis prête).

 

Venons en aux faits.

 

Nous sommes allées voir : la couleur des sentiments.


 

 

Un film pour filles avec tous les ingrédients qui vont bien : des bons sentiments, de la loyauté, de la compassion, des relations humaines sincères, et quelques larmes à la fin.

 

Tout ça pour dire que c'est un film que nous avons apprécié toutes les deux.

 

L'histoire : dans la petite ville de Jackson, Mississippi, durant les années 60, trois femmes que tout devait opposer vont nouer une incroyable amitié.

Elles sont liées par un projet secret qui les met toutes en danger, l’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales les plus sensibles de leur époque.

De cette alliance improbable va naître une solidarité extraordinaire.

À travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement... 

 

Je ne vais pas vous dévoiler toute l'histoire, y compris sa chute.

 

 

Si vous avez l'occasion d'aller le voir, n'hésitez pas.

 

Surtout si vous êtes une fille.

 

 

PS : Merci Steph pour ce bon moment (et pour les M'Ms aussi!!).

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 08:00

 

 

 

Encore un nouveau coup de coeur musical.

 

Pas vraiment une nouveauté, j'avais acheté l'album précédent de James Morrison, mais je l'ai peu écouté (pour tout vous dire, je l'avais acheté parce que c'était un coup de coeur commun avec mon dernier amoureux, mais comme l'histoire a mal tourné, cela me laisse des souvenirs amers).

 

Quand j'ai entendu ce titre la première fois à la radio, j'ai tout de suite accroché, et aussi reconnu l'interprète.

 

Et j'aime bien.

 

Faut il croire que les plaies se pansent, et que je suis un peu moins touchée par la nostagie?

 

 

 

A vous de juger :

 

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 08:00

 

J'ai décidé de reprendre la route du cinéma.

 

Mon cinéma, au centre ville de Besançon, que j'atteins en 10 minutes à pieds (donc fastoche).

 

J'ai décidé d'aller voir Polisse, non pas que j'ai envie de bien rigoler, mais l'univers de la Brigade des Mineurs m'intriguait.

 

 

J'ai bien aimé ce film, mi-documentaire mi-fiction, à mon avis bien interpreté (mention spéciale à Joeystarr (tient son pseudo s'écrit différement maintenant?), qui à la base n'est pas mon copain, mais qui interprète le rôle d'un policier, ferme (quand il hurle il fait vraiment peur) et touchant à la fois (il peut avoir des larmes).

 

 

C'est assez étrange comme sensations, parce qu'à certains moments, on est abasourdi pas tant de tort causés aux mineurs (violences sexuelles, maltraitances, prostitution, etc...), et par d'autres, on rigole bien.

Parce que les policiers en question, ont aussi des fous rires nerveux.

 

 

Franchement, après le prix au Festival de Cannes, je ne sais pas trop ce qu'il adviendra de ce film, mais je crois bien qu'il y aura des césars en 2012.

 

Joeystarr qui reçoit un césar, ce serait spécial, nan?

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 08:00

 

 

Comment ne pas fêter ce 400e billet, si ce n'est en musique?

 

Alors je vous propose mon dernier coup de coeur musical.

 

Cela s'appelle Snow Patrol.

 

Et c'est rudement bien.

 

Snow Patrol est un groupe de rock alternatif, originaire d'Irlande du Nord et d'Ecosse, actuellement en contrat avec Polydor Records.

 

Après deux albums où le groupe reste dans l'incognito le plus total, il perce avec Final Straw en 2003 qui se classe 3e au Royaume-Uni. Suit ensuite Eyes Open (2006, n°1 sur l' UK Albums Chart) et A Hundred Million Suns (2008,n°2 sur l'UK Albums Chart) qui concrétisent le groupe dans le monde entier, faisant de Snow Patrol un des groupes majeurs de la scène indé anglaise des années 2000.

 

Le groupe a vendu plus de 10 millions d'albums à travers le monde.

 

 

Let play the music :

 

Et vous pouvez me croire, lorsque ça passe à la radio, dans ma voiture, je monte le son (et des fois, je chante).
 
 
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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 08:00

 

 

 

 

Il y a 50 ans, mes parents se mariaient.

 

 

  parents-1-jpeg.jpg

  

     

Samedi dernier, nous avons fêté leurs noces d'or.

    

Ce fut une journée émouvante, chaleureuse, conviviale.

     

Après des mois et des semaines de préparation, l'émotion était très présente, me concernant.

 

Certainement parce que la santé de mes parents est devenue fragile, et que j'ai pris pleinement conscience que cet évènement garderait un parfum de souvenir.

 

La fête fut belle: d'abord le passage à la mairie pour la relecture de leur acte de mariage, puis la messe de Gounod chantée par la chorale dont fait partie mon père, l'apéritif où beaucoup d'amis sont venus saluer et féliciter mes parents, pour terminer un repas servi au restaurant où les mets et les vins chatouillaient nos papilles (entrecoupés d'animations diverses et de quelques pas de danse).

 

Je profite de ce billet pour dire à mes parents que je les aime, et que je les remercie de m'avoir faite telle que je suis (bon, pour les rondeurs, j'ai quelques doléances à formuler quand même).

 

parents.jpg

 

 

Je souhaite à tous les couples, formels ou pas, de vivre ensemble (au moins) 50 ans de bonheur.

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